Peut-on faire du coaching ou du soutien thérapeutique à distance ?

Avant que la Covid 19 ne bloque de manière soudaine tout autant qu’abrupte les rencontres physiques, il semblait difficile à certains de pouvoir mener des séances de coaching ou de psychothérapie à distance.

Il est vrai que l’un et l’autre de ces accompagnements reposent sur le lien : lien de confiance, lien de solidarité, lien de confidentialité. Ce lien en coaching, comme en psychothérapie est souvent associé à un lieu (le cabinet du coach ou du thérapeute).

C’est dans ce lieu, clos et accueillant que de façon immédiate, s’opère, une fois qu’elle a été créée, la détente que procure la relation de confiance.

Certes, dans le cas des personnes expatriées nous pouvions déjà, dès lors que la mise en confiance avait été faite, pratiquer des séances à distance. Mais si ces entretiens demandent une grande attention et expertise de la part de l’évaluateur ou du recruteur, ils n’impliquent pas pour autant la création de cette « alliance » dont nous parlions plus tôt.

Cependant, la période de confinement nous a appris qu’il est aussi possible de créer les conditions de la confiance par les outils de visio. Certes manque le lieu, certes la corporalité, l’incarnation de la relation est absente, mais le lien peut exister,  sous réserve que les deux parties,  chacune d’un côté de son écran, soient dans des conditions confortables, au plan matériel (ordinateur qui marche, réseau suffisant) et surtout dans un confort de communication qui permet à la personne qui consulte de ne pas censurer ses propos mais au contraire de pouvoir s’exprimer librement.

Si en effet la personne sait que son conjoint, ses enfants, ses parents, son colocataire  peuvent entendre ce qu’elle dit, la séance sera biaisée et deviendra alors un échange convenu, peut être agréable, mais au fond pas très efficace.

Quand les conditions sont remplies tout est donc possible !

En attestent les nombreux exemples de personnes que Marie Tresanini a accompagnées dans ces périodes difficiles où les gens ont besoin d’une oreille attentive et bienveillante, d’un lien fort, en suspension de jugement où ils peuvent avec leurs mots déposer leurs maux, leur angoisse ou leurs préoccupations.